En Europe, des systèmes graphiques d’étiquetage nutritionnel ont déjà été adoptés : par exemple, en Grande Bretagne, le système Traffic lights (cf. réponse à la question 4) est utilisé sur une base volontaire par des opérateurs. Celui-ci fait d’ailleurs partie des quatre systèmes qui vont être évalués en conditions réelles d’achat par les consommateurs français dans l’expérimentation (sous le nom de « Nutri-Couleurs »). En Suède, un logo représentant une serrure (verte ou noire) est apposé sur les produits alimentaires. En Nouvelle Zélande et en Australie, existe un logo « échelle étoilée ». Il combine une note synthétique (du type de SENS et Nutri-Score) fondée sur un algorithme, et une présentation analytique par principal nutriment (comme Nutri-Repère et Nutri-Couleurs). La note synthétique comporte 10 classes traduites par des étoiles (par graduation d’une demi-étoile, allant donc de 0,5 à 5 étoiles). Les éléments analytiques par nutriment sont donnés en pourcentage des apports recommandés (le fond est d’une couleur unique, comme Nutri-Repère). Le système est principalement basé sur la teneur en énergie et en nutriments à limiter mais des éléments à encourager peuvent être pris en compte (protéines, fibres, fruits et légumes, mais aussi calcium et noix).
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